•     Un vampire est dans le monde occidental un mort-vivant condamné à boire du sang pour survivre. Cependant, l'archétype du monstre buveur de sang existe dans le monde entier et remonte à la plus haute antiquité (voire la préhistoire). Cet article cependant se limitera au monstre occidental.

        Même ainsi (et sans prendre en compte les tueurs en série et autres criminels notoires), il faut distinguer plusieurs vampires :
    • le vampire historique
    • le vampire littéraire (et, par extension, cinématographique)
    • le vampire moderne, qu'il s'agisse d'un comportement culturel ou bien des « vrais vampires » (dans lesquels on peut ou non ranger quelques cas médicaux)
        Selon les mythes et légendes, le vampire est le cadavre d'un individu qui, pour diverses raisons variant avec le lieu et la légende, n'a pas vécu, n'est pas mort, et/ou n'a pas été enterré chrétiennement. Ne pouvant trouver le repos éternel, il sort la nuit de son caveau et va sucer le sang des vivants pendant leur sommeil, généralement sa famille, proches, voisins, ou ceux qui lui ont causé du mal, mais ce n'est pas toujours le cas (ils peuvent boire du sang animal).

        Dans nombre de versions modernes, quelqu'un peut devenir vampire, soit en étant mordu (parfois seulement mordu profondément) par un autre vampire et en étant ainsi vidé de son sang, soit en étant mordu, vidé de son sang puis ensuite en buvant un peu du sang du vampire qui lui a sucé le sang.

    Autres noms du vampire

        Autant que possible, le mot est au singulier.

    Le vampire dans le monde
    Pays




    Terme



    Notes
    Allemagne





    Vukodlak





    Dalmatie





    Wrikodlaki





    Roumanie





    Vampir





    Arménie





    Dachnavar





    Inde





    Vetalâs





    Chine





    Kiang





    Pologne





    Wampir





    Grèce





    Vrykolakas




    souvent considéré comme un cauque-mar mais est bien un mort vivant en corps, et accusé de sucer le sang
    Slovénie





    Vrkolak





    Moyen-Orient





    Ghûl



    La goule a pris en Occident un autre sens
    Serbie





    Vampir





    Latin





    Lamie





    Québécois





    Alexandre






    Faussement appelés vampire

    Pays
    Terme




    Notes
    Culture anglo-saxonne
    Succube





    Considéré comme une esclave vampire (dans d'autres cultures, un succube est un esprit qui aime se manifester sous forme de femme)
    Divers peuples occidentaux
    Strige





    Roumanie

    Strigoi




    ou Moroi. Ce terme assez vague peut, selon les cas, décrire un vampire, un fantôme ou un sorcier
    Vaudou

    Zombie






    Empire Romain

    Lémures





    Ces revenants Romains ne présentent pas les caractéristiques du vampire.

    Facultés prêtées aux vampires

        Selon les mythes, légendes ou auteurs, le vampire a des forces et des faiblesses différentes.

    Ainsi, le vampire

    • Ne supporte pas la lumière du soleil.
    • À la faculté de se transformer en animal (loup, chauve-souris) ou en brume. D'autres formes lui sont prêtées parfois surprenantes : grenouille, araignée, parfois même, légumes et autres objets inanimés.
    • Se nourrit de sang. Là encore, dans de nombreuses légendes, le vampire ne se nourrit pas que de sang, mais aussi d'excréments humains et de chair, même de la sienne propre : comme tous les morts vivants, le vampire pratique en effet l'automastication de sa chair et de ses vêtements. (cf. La Mastication des morts, un ouvrage du Moyen Âge relatant des linceuls retrouvés mâchonnés)
    • Peut lire dans les pensées.
    • Ne se reflète pas dans les miroirs.
    • Ne peut franchir un seuil sans y être invité.
    • Est immortel, et ne peut être tué que par un pieu dans le cœur, une décapitation ou une crémation. (plusieurs variantes)
    • Est doué d'une force physique exceptionnelle.
    • À une peau d'une blancheur blafarde.
    • Ne peut franchir l'eau courante.
    • Peut être repoussé par un crucifix.
    • Est indisposé par l'odeur de l'ail.
    • Peut être blessé par de l'eau bénite.

    Le vampire dans l'Histoire

    Chronologie

        La préhistoire et l’Antiquité ont vu naître les vampires et les premiers hommes en ont laissé des traces diverses. On retrouve les premières traces d'êtres buveurs de sang sur un vase préhistorique, découvert en Perse.

    Antiquité

        La Bible déjà, par le biais de la nécromancie, fait des allusions aux vampires.

        Dans la Grèce antique, les ombres du royaume d'Hadès sont friandes du sang des victimes (cf. Homère, Odyssée, X, 520-540, « Circé »). Les Anciens craignaient l’errance sur Terre s’ils n’étaient pas enterrés par leur famille ou leurs amis, car le repos définitif venait de l’incinération, ce qui explique le mythe de Polynice. Selon Aristée, Platon et Démocrite soutenaient que l'âme peut demeurer auprès des morts privés de sépulture. Les âmes malheureuses et errantes se laissent alors attirer par l'odeur du sang. On peut se référer à Porphyre de Tyr (des sacrifices, ch. II « Du vrai culte »). Les devins se servaient alors de ces âmes pour deviner les secrets et trésors. Ayant connaissance de leur présence, les hommes cherchèrent des moyens pour les apaiser ou les contrer. En Crète, selon Pausanias, on enfonçait dans la tête de certains morts un clou. Ovide aussi parlera des vampires. Théocrite note aussi les empuses (spectres multiformes de la nuit pouvant se muer en monstres innommables ou en créatures de rêve, aussi appelées démons de midi).

        Dans l'Empire romain, on trouve la loi Jus Pontificum selon laquelle les corps ne devaient pas être laissés sans sépulture. De plus, les tombes étaient protégées contre les voleurs et ennemis. Les violations étaient considérées comme sacrilège et punies de mort. On rencontre Lamia, une goule nécrophage, reine dessuccubes dévorant les fœtus et effrayant les enfants la nuit (Horace, Art poétique, 340). De Lamia viennent les lamies, plus nécrophages que vampires : lascives, ondoyantes, serpentines, avides de stupre et de mort, aux pieds-de-cheval et aux yeux de dragon. Elle attirait les hommes pour les dévorer et peut s'apparenter aux succubes. Elles prenaient le surnom plus connu de stryges à cause de leurs cris perçants. On note aussi les striges : démons femelles ailés munis de serres et les omosceles (démons aux pieds d'ânes qui s'attaquaient aux voyageurs égarés).

    Moyen Âge et Renaissance

        Au 12e siècle, les vampires étaient censés être si nombreux en Angleterre qu'ils étaient brûlés pour calmer la passion populaire. Herenberg cite d'ailleurs deux cas en 1337 et 1347 : les présumés coupables de vampirisme furent empalés et brûlés. De même 14e siècle, les épidémies de pestes sont l'occasion pour la population (surtout en Europe de l'Est ) d'une véritable frénésie anti-vampire. On voit apparaître au 16e siècle, la première grande figure du vampirisme : la comtesse hongroise Erzsébet Bathory. En Moravie, l'évêque d'Olmütz, devant la multiplication des plaintes des villageois de la région, mit sur pied des commissions d'enquête. Le premier cas de vampirisme attaché à un nom et étudié un tant soit peu est celui Michael Casparek, en 1718. Son cas fit l'objet d'une enquête officielle, dans son petit village de Liptov en Hongrie. Malheureusement, très peu de données ont pu parvenir jusqu'à nous. Le mot « vampire » apparaît pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz, qui reste encore à ce jour le cas le plus célèbre de vampire historique dans le monde, après celui d'Arnold Paole, soldat et paysan Serbe mort en 1726 et à l'origine de 2 épidémies de « vampirisme » dont la seconde, en janvier 1731, fit l'objet d'un rapport circonstancié par le médecin militaire Johann Flückinger, généralement connu sous le titre de Visum et Repertum, qui fut abondamment repris, traduit par Dom Calmet, et fit probablement couler encore plus d'encre que le cas Plogojowitz (pour les Serbes, le plus célèbre reste cependantSava Savanovic). Auparavant, on parlait de « vampyr ». Un autre cas de vampirisme est celui de Johannes Cuntius de Silésie.

        Le vampirisme était pour l'Église catholique (et pour Dom Calmet en particulier) un sujet sérieux et politique (à la manière de la Bête du Gévaudan) : les âmes des morts ont trois alternatives : Paradis, Enfer ou Purgatoire. Or le vampire est un mort qui ne se retrouve dans aucune de ces trois catégories, puisque c'est une âme qui erre sur Terre. Sa simple existence remet donc en cause le dogme catholique et donc la puissance de l'Église.

    Vingtième siècle

        En 1912, un fermier hongrois affirma qu'un garçon de quatorze ans qu'il avait employé et qui était mort récemment lui rendait visite chaque nuit. L'affaire a été signalée par le Daily Telegraph de Londres.

    Géographie

    On retrouve des vampires historiques dans toute l'Europe du Nord, et notamment :
    • en Lorraine;
    • en Prusse;
    • en Silésie;
    • en Pologne;
    • en République tchèque;
    • en Autriche;
    • en Russie;
    • au Danemark;
    • en Angleterre.
    Causes rationnelles du vampirisme

        Plusieurs causes parfaitement rationnelles peuvent expliquer de nombreux cas de supposé vampirisme. Cependant, il semble que même cumulées, elles ne suffisent pas à expliquer la totalité des cas.

    Parmi les causes invoquées, citons :
    • La rage;
    • l'hyperesthésie : les malades craignent les lumières trop dures (les vampires, celle du soleil), et les fortes odeurs. (les vampires, celle de l'ail);
    • l'hydrophobie : les malades avancés ont d'insoutenables sensations de brûlure en cas de contact avec l'eau. (les vampires, avec l'eau bénite);
    • les insomnies : les malades souffrent d'insomnie (les vampires ne vivent que la nuit);
    • la catalepsie;
    • un enterrement accidentel : voir le cas d’Alexandre Anderson, rapporté par Colin de Plancey;
    • La porphyrie. C'est une forme extrême d'anémie, maladie congénitale très rare (1 cas sur 200000), due à une anomalie du composant de l'hémoglobine. Elle se traite par l'injection de molécules d'hémoglobine. Elle se manifeste généralement par une urine rouge, une hyperpilosité (hypertrichose) et des malformations dentaires. Cependant, la « maladie du vampirisme », que l'on peut trouver chez certaines personnes en Transylvanie et en Roumanie, ou dont la lignée génétique remonte à des personnes originaires de ces contrées, n'a aucun lien avec la porphyrie;
    • la Xeroderma pigmentosum;
    • le lupus erythematosus;
    • les terres riches en arsenic. Les eaux arsenicales préservent les corps, ce qui peut expliquer certains cas de cadavres préservés. Les cas les plus célèbres de vampirisme sont signalés en terre orthodoxe, où la non-putréfaction est signe diabolique (au contraire du catholicisme qui la considère comme un signe divin);
    • la tuberculose : la propagation du vampirisme ressemble beaucoup à celle de la tuberculose;
    • On dit également que la famille de Dracula était contaminée par une maladie qui nécessitait un apport de sang constant.
    La popularité du vampire

        On peut expliquer la popularité du mythe du vampire par trois aspirations fondamentales de l'univers occidental depuis l'avènement du matérialisme : la sensualité, l'immortalité et la richesse. Une grande partie des vampires, à quelques exceptions près (exception systématique dans le cas du type Nosferatu) possèdent ces trois qualités auxquelles aspire une majorité des humains actuels.

        Mais c'est là l'explication du vampire moderne, cinématographique la plupart du temps, mais qui n'est pas vérifiée dans l'analyse des nombreux ouvrages du XVIIIe siècle ou même dans le célèbre roman de Bram Stoker, Dracula.

        Le succès du mythe du Vampire auprès des adolescents s'explique parce qu'il représente une réponse immédiate et facile à trois inquiétudes accompagnant la puberté :
    • La découverte de la mortalité : le vampire s'en affranchit.
    • La découverte de la sexualité : la sexualité du vampire est rassurante parce qu'elle implique seulement la morsure, donc le contact par la bouche qui caractérise la sexualité prè pubère. La morsure est décrite comme très sensuelle, mais sans l'aspect inconnu, tabou, voire « sales », de l'acte. De plus, elle n'implique pas de jeu de séduction : le vampire choisit ses victimes, il n'a pas besoin de plaire.
    • Le besoin de différenciation sociale, d'affirmation de l'identité : le vampire est différent et au dessus du lot, mais aussi en décalage, marginal, incompris...
    Les vampires dans les médias

    Les vampires littéraires

        Le thème du vampire a inspiré les poètes et écrivains depuis 1748, Heinrich Augustin von Ossenfelder écrit Der Vampyr.

        En 1797, soit un siècle avant Bram Stoker, Goethe, dans la Fiancée de Corinthe, aborde sous forme de métaphore l'état non mort d'une jeune femme se nourrissant de sang.

        Le premier texte anglais sur ce thème fut le Vampyre de John Stagg en 1810. Mais le premier personnage qui attira l'attention fut Lord Ruthven, créé par John William Polidori en 1819 dans une longue nouvelle intitulée Le Vampire. Avec sa publication, le thème du vampirisme devient alors incontournable et de nombreux auteurs britanniques, allemands, français s'y essaient : Théophile Gautier, Hoffman, Tolstoï, etc.

        Le virage suivant est pris par Sheridan Le Fanu avec Carmilla en 1872. Il présente le vampire comme une victime de son propre état et s'oppose du même coup au bien-pensant de la Grande-Bretagne en abordant le lesbianisme du personnage, sachant que l'homosexualité était fortement condamnée.

        En 1897, Bram Stoker crée Dracula qui sacre le vampire personnage de fiction à part entière.

        Anne Rice contribuera à redonner une seconde jeunesse au mythe des buveurs de sang, avec ses Chroniques des Vampires, où ces créatures ne sont plus des monstres sanguinaires, mais des héros doués d'une sensibilité.

    Les classiques
    • Dracula de Bram Stoker
    • Carmilla de Sheridan Le Fanu
    • Lord Ruthven de Polidori
        Le contexte d'écriture de cette dernière nouvelle est remarquable. Un défi fut lancé par Lord Byron lors d'une journée pluvieuse à, entre autres, John (qui refusa) et Mary Shelley, avec le but d'écrire une nouvelle mettant en scène un mort-vivant. Mary Shelley engendra d'ailleurs Frankenstein. En revanche, Lord Byron, manquant d'inspiration, abandonna ses notes à son secrétaire John William Polidori, qui travailla cette ébauche et eut un succès immédiat en Europe. De fait, la paternité de ce récit fut âprement disputée entre les deux écrivains et fût finalement attribuée à Lord Byron.

        Lord Ruthven apparaît comme un dandy : élégant, cultivé, mais manipulateur.
    • La Dame pâle, nouvelle d'Alexandre Dumas
    Les modernes
    • Lestat et consorts d'Anne Rice dans les Chroniques de Vampires
        Dans cette série, Anne Rice donne une interprétation originale des origines des vampires, et axe une bonne partie de l'œuvre autour des interrogations métaphysiques et morales qui peuvent tenailler les vampires. Cela donne des personnages à la psychologie fouillée, et qui contrastent les uns avec les autres, mais qui, au final, possèdent tous la même motivation : celle, désespérée et amère, de « continuer » et de trouver leur place dans un monde ou tout n'est que ténèbres. Leurs réflexions sont bien entendu un miroir à peine déformant pour les interrogations qui peuvent tenailler tout être humain, notamment en regard de l'évolution de la société, des mœurs, de la place de l'art, sans oublier les rapports avec Dieu.
    • Timmy Valentine de S.P. Somtow
    • Les Eloims de Storm Constantine dans dans Enterrer l'ombre
    • Nothing et Consorts de Poppy Z. Brite
    • Sonia Blue de Nancy Collins dans La Volupté du sang : via le personnage féminin de vampire Sonia Blue, ce livre remet en cause l'origine des vampires.
    • Grand Vampire et Petit Vampire des séries éponymes de Joann Sfar
    • Je suis une légende de Richard Matheson
    Les vampires au cinéma

        Après des représentations du Dracula de Bram Stoker au théâtre, le mythe fut porté à l'écran. Le premier film fut Nosferatu le Vampire par Friedrich Murnau en 1922. Ce film lui valut des poursuites judiciaires de la part de la veuve de Stoker qui estimait que le film était une adaptation du livre et que Murnau aurait dû en acheter les droits pour le porter à l'écran.

        Vampyr, ou l'Étrange Aventure de David Gray (Vampyr - Der Traum des Allan Grey) est un film danois de Carl Theodor Dreyer sorti en 1932. (Synopsis : David Gray s'installe un soir dans l'auberge du village de Courtempierre. Pendant la nuit, un vieillard lui rend visite et lui confie un grimoire sur le vampirisme et les moyens d'y faire face. Dès cet instant, David doit affronter et déjouer les pièges d'une femme vampire...)

        En 1931, Bela Lugosi joue pour la première fois Dracula dans un film de Tod Browning. Il endossera ce rôle quatre fois en tout. Pour l'anecdote, Bela Lugosi fut enterré avec la cape de Dracula. C'était en 1956. Le deuxième acteur le plus représentatif du rôle de Dracula fut Christopher Lee qui apparut en 1958 dans le film de Terence Fisher : le Cauchemar de Dracula. Lee joua ce rôle dans une dizaine de films.

        Le cinéma présenta ensuite des œuvres plus ou moins noires, plus ou moins ironiques, plus ou moins à succès sur le thème des vampires : Le Bal des Vampires de Polanski en 1967 (parodie) avec Sharon Tale, Les Prédateurs de Tony Scott en 1983 avec Catherine Deneuve et David Bowie... On peut noter l'excellent remake du Nosferatu de 1922, 'Nosferatu fantom der Nacht' (1978) de Herzog avec Klaus Kinski, Isabelle Adjani et Bruno Gans qui reprend les thématiques vampiriques mises en scène avec un romantisme magnifique et un travail de lumière éblouissant.

        Ce n'est qu'en 1992 que le thème des vampires revient en force sur les écrans avec Dracula de Francis Ford Coppola. Par la suite, la production de films sur ce thème augmenta et permit autant d'œuvres remarquables que d'œuvres inintéressantes.

        Sur la corporalité des vampires au cinéma, on consultera l'étude de Thomas Schlesser : « surnaturel et sous-nature du corps dans le cinéma fantastique, les figures antithétiques du zombi et du vampire. » Celle-ci montre en quoi le vampire, par opposition à la figure effacée et anonyme du zombi, est « tête d'affiche et affirmation physique », un « support privilégié à la composition de l'acteur » ainsi qu'« au spectacle du fantastique » et le symbole du surgissement violent et dramatique de la mort.

        À ne pas négliger, les mangas japonaises qui donnent un autre visage à ce thème des vampires, le mariant volontiers à leur culture traditionnelle avec leurs propres mythes et leur histoire proche (le vampire oriental est plus proche du démon que du mort-vivant).
    • Vampire Hunter D : Chasseur de vampires - Hideyuki Kikuchi - 1985 - Film d'animation japonais.
    • Dracula - Francis Ford Coppola - 1992 - Adaptation (fidèle à l'exception du lesbianisme et de la scène du zoo remplacée par celle d'un cinématographe pour des raisons de coût et en hommage au septième art) du livre Dracula de Bram Stoker. Avec Gary Oldman - Dracula -, Winona Ryder - Elisabeta/Mina -, Keanu Reeves -Jonathan Harker -, Anthony Hopkins - Dr Van Helsing.
    • Entretien avec un vampire - Neil Jordan - 1994 - Adaptation du roman éponyme d'Anne Rice, suivi de la Reine des damnés en 2002. Avec Tom Cruise - Lestat -, Brad Pitt - Louis -, Kirsten Dunst - Claudia -, Antonio Banderas - Armand -, Christian Slater - Malloy.
    • Vampires - John Carpenter - 1998 - D'après une nouvelle de John Steakley. Avec James Woods - Jack Crow -, Tim Guinee, Sheryl Lee, Maximilian Schell - Cardinal Alba -, Daniel Baldwin, Thomas Ian Griffith
    • Blade - Stephen Norrington - 1998
    • Blood : the Last Vampire - Hiroyuki Kitabuko - 2000 - Film d'animation japonais.
    • Vampire Hunter D : Bloodlust - Yoshiaki Kawajiri - 2000 - Film d'animation japonais.
    • Underworld - Len Wiseman - 2003
    • Trinity Blood - Tomohiro Hirata - 2005 - Film d'animation japonais.
    • Underworld : Évolution - Len Wiseman - 2006
    • Hellsing - Kotha Hirano - 1998 - Manga à la gloire d'Alucard, Conte des Carpates devenues loyal à la Couronne Royale Anglaise après sa défaite face à la bande de Bram Stoker.
    Les vampires à la télévision

        Les vampires les plus connus à la télévision sont issus du monde créé par Joss Whedon dans la série Buffy contre les vampires. Ceux-ci affichent une grande partie des caractéristiques classiques des vampires. Mais, dans les scénarios de cette série, ils représentent essentiellement une métaphore des peurs et des angoisses que les adolescents doivent affronter pour devenir adultes, et que les jeunes adultes doivent surmonter pour mener leur vie. Ils contribuent également à alimenter les obsessions liées à la mort et au sexe qui animent l'héroïne, Buffy, et son profond sado-masochisme. Depuis 1999, l'un de ces vampires a sa propre série dérivée : Angel.

    Les vampires à jouer

        Archétype du monstre à visage humain, le vampire apparaît dans nombre de jeux de plateau (La Fureur de Dracula), de jeux vidéo et de jeux de rôle comme l'archi-ennemi à affronter dans le dernier épisode.

    Jeux vidéo
    • Blood Omen : Legacy of Kain
    • Blood Omen 2
    • Vampire Night
    • BloodRayne
    • BloodRayne 2
    • Darkstalkers
    • Legacy of Kain ; Defiance
    • Legacy of Kain : Soul Reaver
    • Soul Reaver 2
    • Vampire : La Mascarade - Redemption
    • Vampire : La Mascarade - Bloodlines
    • Castlevania
    • Buffy contre les Vampires : Chaos Bleeds
    Jeu de rôle
    • Vampire : L'Âge des Ténèbres
    • Vampire : La Mascarade
    • Vampire : The Masquerade Bloodlines
    • Vampires d'Orient
    • Vampire : Ère Victorienne
    • Vampire : Le Requiem

    Article tiré de Wikipédia


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique