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Il faut
arrêter l'implantation de la réforme scolaire pour prendre le temps de
la corriger, clame la Fédération autonome de l'enseignement. Réunis hier à Gatineau, les neuf syndicats affiliés à la FAE, qui représente près du tiers des enseignants de la province, ont manifesté ce désir.
« La
détérioration des résultats scolaires des élèves québécois est inquiétante. Prendre du recul pour
corriger la réforme est urgent », affirme la présidente de la FAE, Nicole Frascadore.
Selon la FAE, le ministre de l'Éducation doit faire preuve d'humilité et de courage et reconnaître qu'une
analyse profonde de la réforme est nécessaire. « Nous ne voulons pas revenir en arrière, mais nous voulons nous asseoir pour
réviser le programme », poursuit Mme Frascadore.
La semaine dernière, la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) avait elle aussi demandé au Ministère de «surseoir à l'application de la réforme » et de tenir « un vaste débat public sur ses tenants et aboutissants ». La FSE représente environ les deux tiers des enseignants du Québec.
Pour sensibiliser les parents aux conséquences de la réforme, la FAE a aussi décidé hier d'entreprendre une vaste
campagne de communication. Tout comme le ministre de l'Éducation, qui enverra des lettres expliquant les fondements de la réforme aux parents, la FAE compte aussi s'adresser à eux.
« Mais contrairement à M. Fournier, on ne veut pas rassurer les parents, on veut leur faire comprendre les vrais
enjeux de la réforme. Nous allons leur expliquer en détail et leur montrer ses véritables
conséquences sur les enfants », annonce Mme Frascadore.
Article tiré de CyberPresse.ca