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Un cycle fait croire à l'existence du temps
Et réconforte l'impatient
Mais ceux qui courent
Ne retrouvent plus le nord

Des dizaines de gens dans la rue
Ayant perdu leurs points de vue
Ils sont nombreux à errer
Une ville du nom d'ouvrier

Des hommes sans visage
Qu'on clone comme une simple image
Dieu d'un royaume à la perte
Ils se croient prophètes

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Couleurs multiples dans la symphonie des vents
Nous informe que file le temps
Dans une note qui s'effrite en tourbillon
Elle nous dévoile sa chanson

Comme une mélodie de silence
Qui ne refait surface
Mais on sait qu'un autre viendra
Jouer les la

Depuis toujours c'est ainsi
Même au temps des ancêtres du pays
Tour à tour ils se succèdent
À la tête du monde

C'est le cycle des saisons
Qui ramène les souvenirs de la raison
Défilant comme un film
À la tête des hommes

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Marcher le long d'un chemin
Qui ne mène nulle part
Tirer sa carte du destin
Tel un dard

Elle va aussi profond que l'abysse
En sa fin naît le désespoir
Les prochains déjà la trahissent
Et l'utilisent comme dépotoir

Écoutez ses murmures
Elle se plaint des quatre éléments
Le régiment la torture
Car il croit qu'elle nous ment

La mère donne sa chair et ses eaux
Ses fils la frappent par derrière
Sans remord, le bourreau
Un homme lui lance la première pierre